Évolution oblige, notre site change également. Nous allons adopter une forme de Blog pour plus de lisibilité et de visibilité.
Cela va demander un peu de temps.
Mais nous savons d’ores et déjà que nous y gagnerons en communication.
À très bientôt.
Transmettre pour ne pas oublier
Mémoire des Arméniens de France pour la Postérité
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Missak MANOUCHIAN Cdt. (1er septembre 1906 – 21 février 1944)
Résistant français, fusillé au Mont-Valérien, Missak Manouchian est né dans le village d’Adyaman en Turquie. Rescapé du génocide des Arméniens de 1915, il reste à tout jamais marqué par les atrocités dont il a été le témoin. Cette expérience exalte son talent d’écrivain et de poète. En 1925, il débarque à Marseille.
D’abord ouvrier et journaliste, il adhère au Parti communiste en 1934, puis intègre le groupe arménien de la MOI (Main d’Œuvre immigrée). Après la défaite de 1940, il redevient ouvrier puis responsable de la section arménienne de la MOI clandestine. Versé dans les FTP-MOI de la région parisienne en 1943, il en prend la direction militaire en août, sous le commandement de Joseph Epstein.
Le coup d’éclat des FTP-MOI a lieu, le 28 septembre 1943, avec l’exécution du général S.S. Julius Ritter, responsable du S.T.O. (Service du Travail Obligatoire) en France.
Missak Manouchian est arrêté en novembre 1943, dans le cadre d’une vaste opération de la police française contre les unités combattantes de la MOI parisienne.
Condamné à mort par un tribunal allemand et désigné comme « chef de bande » sur la fameuse Affiche rouge placardée sur les murs de France, il est exécuté au Mont-Valérien avec vingt-et-un de ses compagnons, le 21 février 1944.